Bon, puisque vous avez cliqué sur ce lien....

Nom
AUBIER

Prénom
Jean-Michel

Année de naissance
1964 (oui Sonia, j'ai menti...par omission !)

Profession
Informaticien (sur gros systèmes, pour ceux qui diraient : " pour un informaticien, il aurait pu se fouler un peu plus avec sa page perso ")

La photo
Elle est ici. A ma gauche, Roland Paget, le président d'Amitié Radio et à ma droite, le représentant de la RT Marocaine, présent à Clermont en mai 2003. La photo a été prise par Jean-François Herbecq, de RVi (Radio Vlaanderen Internationaal).

Ecouteur depuis
1979

Intérêt dans l'écoute
Radiodiffusion uniquement

qualités
Dit ce qu'il pense (enfin... très souvent !)

défauts
Dit ce qu'il pense

aime
la mousse au chocolat (surtout celle de Chantal...)

n'aime pas
laisser les autres indifférents à sa petite personne (et quel que soit le sentiment qu'il inspire)

C'est arrivé comment ?

Ca devait être au début des années 70. Ayant allumé le GRUNDIG CONCERTBOY de Papa, je suis tombé sur Radio Suède en français. Mais comme je devais avoir 8 ans, vous pensez bien que je ne me suis pas attardé ! Une nuit d'insomnie de 1979, j'écoutais Gonzague Saint-Bris qui présentait une émission sur Europe 1 de libre antenne (attention, à l'époque, on ne disait pas " libre antenne " et cela n'avait rien à voir avec Foufoune Radio !). Les auditeurs appelaient et parlaient soit de leurs malheurs (le plus souvent), soit de leur passion. Quelque kilohertz plus bas, Macha Béranger sévissait déjà.
Bref, un auditeur avait appelé et avait expliqué sa passion pour les ondes courtes. Je l'ai contacté et voilà !

J'ai connu le Radio DX Club de France (revue " A Vos Postes ") qui après moult péripéties a été plus ou moins repris par le CARM (Club des Amis de la Radio Mondiale) ; mais je m'étais sauvé depuis longtemps déjà.
Parralèlement, j'ai rencontré Roland Paget du Club Amitié Radio (ça, c'est nettement plus solide !).

J'ai été également membre du Club Ondes Courtes DU Québec avec son excellente revue l'ONDE qui présentait l'immense avantage de n'aborder que la radiodiffusion ; j'ai croisé également le Radio Transport DX avec lequel j'ai collaboré quelques temps en "animant" une rubrique (ouh là là, quelle galère avec la machine à écrire !)
Je fus également abonné à des revues étrangères éditées par NASWA, le British DX Club, Glenn Hauser, le Danish Short Waves Club International...

Je ne terminerai pas sans évoquer ma collaboration avec Radio Vlaanderen Internationaal (Belgique) avec une intervention une semaine sur deux dans le Monde des Ondes Courtes de 1989 à 1996.

Tout ceci s'est terminé en raison de mes activités professionnelles, mais aussi pour continuer à " vivre " un peu !

Il ne faut pas se voiler la face. La radiodiffusion internationale existera toujours, mais on constate depuis quelques années que les ondes courtes sont sur le déclin. Pas partout, certes. Mais les diffuseurs occidentaux émettant vers l'Europe ou l'Amérique du Nord tendent à abandonner ces ondes pour d'autres moyens plus modernes. Ainsi, la Deutsche Welle a cessé d'émettre dans les langues occidentales sur OC, la BBC a fermé son célèbre service allemand, RFI a abandonné l'Amérique du Nord et l'Europe pour le français, Radio Suisse Internationale a quitté les ondes courtes en 2004, Radio Autriche Interntionale a supprimé son département français pour ne diffuser qu'un bulletin de 3 minutes. Et il y en a d'autres. Par contre, les ondes courtes demeureront encore longtemps depuis et vers des régions moins développées (Afrique), mais là encore le satellite arrive.

Il ne faut pas perdre de vue non plus que si les OC sont pour nous un moyen peu onéreux de capter le monde, elles sont chères pour le diffuseur en maintenance, mais surtout en énergie.

Quant à Internet, l'intérêt est indéniable. Il permet notamment l'écoute à la demande, mais dans l'immédiat reste un moyen complémentaire et encore sujet à une qualité technique aléatoire, même si on peut noter des améliorations sensibles au fil du temps.

Nos ondes courtes ne sont donc pas mortes, mais elles sont de plus en plus menacées. J'ai d'ailleurs remarqué une certaine réticence chez les auditeurs à accepter les nouvelles technologies. Il m'est arrivé d'entendre des auditeurs (auditeurs... le sont-ils vraiment ?) dire que si les ondes courtes devaient disparaître au profit de nouvelles technologies, ils arrêteraient l'écoute. Non pour des raisons financières... mais parce que ce ne serait plus de la radio crachottante ! Alors que de nombreuses personnes répugnent à écouter les OC à cause du confort d'écoute, d'autres le font parce que l'on a un son dégueulasse ! Arrêtons le passéisme et tournons-nous vers l'avenir, fichtre ! Et réjouissons-nous de l'arrivée d'Internet et de l'audio à la demande qui révolutionne nos petites habitudes !
D'autre arguent d'un manque de mobilité de ces nouvelles technologies. Il est vrai que l'on ne transporte pas un ordinateur ou un démodulateur aussi facilement que son récepteur, mais on peut espérer que la technologie viendra un jour à bout de ces problèmes. Et ce jour est déjà là, puisque l'on peut acheter des récepteurs portatifs WorldSpace qui permettent d'écouter les stations présentes sur les satellite Afristar, Asiastar et Ameristar.

Quant aux stations, il serait suicidaire pour elles de ne pas opter (quand elles le peuvent) pour ces nouvelles techniques. L'auditoire en OC est composé d'une part non négligeable de personnes de plus de 50 ans et la "relève" n'est pas assurée. Si elles ne font pas ce pas, ce sont elles qui mourront.

Quand elles le peuvent ? En fait, il semble que le coût de ces nouvelles technologies soit de moins en moins lourd. Pour preuve, des petites stations africaines locales sont déjà sur Afristar et sont donc entendues sur l'ensemble du continent.

Du fait de mon intérêt pour l'Europe, je privilégie plutôt les stations du Vieux Continent, et parmi elles, je citerai Radio Vlaanderen Internationaal.. Pourquoi ? Europe donc, mais aussi Belgique, un pays tout proche, mais bien différent quand même du fait de la fédéralisation de l'état et des sempiternelles querelles linguistiques. Bien sûr, une collaboration de 7 ans n'a pu que resserrer les liens. Mais RVi a été aussi la seule station à inviter ses auditeurs à sa journée Portes Ouvertes (quoique le buffet diminuait d'année en année !). Cette préférence n'est en tout cas pas due aux cadeaux offerts (ils n'ont pas de sous) ! Des moyens limités certes, mais une station tournée vers l'avenir (satellite, Internet...). La petite et jeune équipe d'Ici Bruxelles propose une programmation sans fioriture pendant 15 minutes chaque jour. Vous pouvez leur envoyer un courriel ou une lettre à : Ici Bruxelles, B-1043 Bruxelles (et si avec ça je ne reçois pas un stylo...)

Mais il n'y a pas que RVI ; je pense également à Radio Slovaquie Internationale, la Voix de l'Allemagne, Radio Roumanie Internationale,Radio Taiwan Internationale, la RAE (Argentine) quand on peut l'entendre, et aussi à Radio France Internationale qui propose une programmation de haute qualité. Tiens, à propos de RFI... que d'auditeurs...oups ! ils ne méritent pas ce titre ! ai-je entendu se plaindre de façon ridicule parce que la station n'a pas répondu à leur courrier (ciel ! RFI n'a pas envoyé la sacro-sainte QSL !), ou que leur nom n'a pas été cité à l'antenne, les privant ainsi d'une " reconnaissance "... Ca me fait penser à ces émissions de courrier qui durent parfois 3/4 d'heures et qui répondent cette fois à chaque lettre, créant ainsi un programme lourd et inintéressant... mais tellement apprécié par ceux que je viens de mentionner !

Billet que je pourrais intituler " Tout va très bien ". Je viens en effet d'entendre dans une émission DX francophone (j'vous dirai pas laquelle.... euh l'autre eh ! On sait de qui tu veux parler !) que le mois de juillet avait été " calme ". C'est à dire que rien ne bouge dans les émissions en français. Tout va bien !

Quand même... Car en plus de Radio Slovaquie Internationale, c'est la Voix de l'Arménie qui annonce la prochaine fin des ondes courtes, Radio Japon qui promet des réductions, Radio Tirana qui est muette, Radio Chine Internationale qui a supprimé deux heures en français, la Grèce et la Serbie qui ne sont plus sur ondes courtes (depuis juin) et Radio Budapest qui ne va pas très bien. Tout ceci pour le français. Mais s'il n'y a rien à dire....

Bon c'est vrai que la partie " infos " de ce site n'est plus très à jour et que du coup, certains n'ont plus rien à dire. Me suis même demandé si le plagiat dont je fais état n'était pas mûrement réfléchi (oh le délire ! Y se la pète ! !). Ben oui, plus d'infos pour ne pas être plagié, dorénavant, le site devient moins intéressant (bon c'est vrai que je pourrais faire un effort quand même, mais puisque vous avez tous, ou presque, un récepteur OC, vous pouvez écouter l'émission DX de Radio Budapest le dimanche qui vous dit tout. Et également sur Radio Bulgarie Int, mais uniquement quand c'est Sonia qui présente. Sonia, elle est très possessive vous savez... mais tellement adorable !)

Bref, c'est la fin de la canicule, et on peut dire que dans ce domaine, tout va bien. Mais côté radio, la copie de certains est à revoir.

Selon toute vraisemblance, RVi, la radio internationale de la Flandre cessera d'exister fin mars 2005. J'ai bien écrit " exister ". J'ai vu de nombreuses réactions déplorant la disparition de RVi des ondes courtes.... C'est plus grave, beaucoup plus grave. La fin des ondes courtes dans le monde est programmée à plus ou moins brève échéance, et on s'en rend compte régulièrement. Je l'ai toujours dit... mais ça ne veut pas dire que cela m'enchante ! Mais soyons " économiquement sérieux ". Un émetteur OC est extrêmement coûteux en énergie. Et le DRM, bien que prometteur, n'est pas encore démocratisé. Revenons à la décision de la VRT de supprimer RVi. Décision inique, car c'est la négation de la radiodiffusion internationale. Il n'y aura plus de son, ni sur ondes courtes ou moyennes bien sûr, ni sur satellite, ni sur Internet. On pourra seulement lire les informations sur le site de la VRT. Et je m'empresse de le signaler : ce n'est pas une décision dictée par des considérations financières. Mais si la VRT avait raison ? S'il il était exact que la radiodiffusion internationale (quel que soit le mode de diffusion) avait vécu ? On n'ose y croire... mais comme personne n'est fichu de savoir quelle est l'audience des stations internationales (à moins d'avoir, comme la BBC, les moyens de faire des études), on peut décider n'importe quoi, sans risque d'être contredit par des chiffres.

Un billet d'humeur n'est pas forcément un coup de gueule. En mai 2003 s'est tenu le congrès de Clermont-Ferrand, organisé par le Radio DX Club d'Auvergne. De nombreuses stations étaient représentées (RFI, Radio Prague, Radio Slovaquie Internationale, RVi, Africa No1, la radio mauritanienne, Radio Moldavie Internationale, Radio Yougoslavie (devenue entre-temps Radio Internationale Serbie-Montenegro), la Voix de la Turquie, Radio Roumanie Internationale, Alger chaîne 3, Radio Vatican, Radio Bulgarie Internationale, la Voix du Vietnam, Radio Budapest, la RT Marocaine...).
Pendant 3 jours, les visiteurs ont pu discuter avec les animateurs des stations présentes,assister à des conférences, se rencontrer.
Un tel congrès a demandé 1 an et demi de préparation. Je suis personnellement admiratif par le travail abattu par Jean Pierron (le président du RDXCA) et son équipe. D'autant plus que ces messieurs comptent remettre le couvert en 2005. Un conseil aux auditeurs : n'hésitez pas à faire des kilomètres pour assister à ce moment unique. Ce n'est qu'avec une forte participation que ces réunions se péreniseront. Ca vaut vraiment le coup !

Radio Suisse Internationale va quitter les ondes courtes. Ce n'est pas la nouvelle du jour, on le sait depuis plusieurs années. Cela ne me choque pas trop, encore que... supprimer les émissions vers l'Afrique (pour ce qui concerne le français) sur ondes courtes me paraît aller à l'encontre du bon sens. Si un jour, il ne devait plus y avoir d'émissions dans le monde destinées au continent africain, je hurlerais si je devais constater qu'il en reste à destination de l'Europe (RVI - et d'autres stations - naviguent dans le mauvais sens). Ici, nous sommes des nantis : un bouton, la lumière s'allume, un autre bouton, des images apparaissent sur notre téléviseur. Bon d'accord, je retarde un peu : il y a plus étonnant encore! Mais quand on sait que dans certains endroits de la planète, il n'y a pas d'électricité, avouez que je n'écris (pas tout à fait!) n'importe quoi. Bref, s'il se passe quelque d'important ailleurs que sous nos fenêtres, nous le savons dans les minutes qui suivent. Mais dans ces pays en voie de développement (je crois qu'on a crée un autre terme, comme on avait remplacé les "pays sous-développés" jadis), la radio est souvent la seule source d'information. Et comme les médias nationaux sont parfois à la botte de gouvernements corrompus, l'info est recherchée à l'étranger. D'où l'importance de nos vieilles ondes courtes dans ces contrées.
Radio Suisse Internationale va tout miser sur l'Internet. C'est bien Internet... comme moyen complémentaire. Mais l'Internet en Afrique, même en 2004, ne sera certainement pas présent dans chaque foyer. C'est vrai, les ondes courtes sont horriblement chères et de qualité audio discutable. Mais la Suisse a pourtant les moyens de "monter" sa station internationale sur AfriStar, non? La station semble abandonner également le satellite traditionnel, puisqu'il n'y aura plus qu'un programme en anglais.
Bref, il faudra se brancher sur Internet et nulle part ailleurs pour savoir ce qui se passe chez eux. Finalement, ça vous intéresse vraiment la Suisse?

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